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Aujourd’hui, les outils « Civic Tech » se développent de plus en plus et sont caractéristiques de la e-démocratie.

Ce sont des applications mobiles seules ou qui viennent compléter une plate-forme Web.
De nature « mobile centric », elles sont au plus près des usages actuels afin de favoriser au maximum la participation et l’engagement.

A savoir que selon les résultats pour la France de l’enquête de Deloitte « Global Mobile Consumer Survey 2016 »(1), le smartphone arrive pour la première fois en tête des équipements digitaux. Le téléphone portable est devenu omniprésent pour les français comme le montre le schéma ci-dessous provenant de cette même étude :

En collant à l’évolution des usages, ces applications sont utilisées comme des générateurs d’audience.

D’un point de vue technique, elles peuvent être soit en open-source (ex : DansmaRue) ou propriétaires (ex : CityLity, Fluicity).

Leurs fonctionnalités varient d’une solution à une autre, allant du simple signalement à un ensemble de services générant un flux d’informations ascendants (sondages, boites à idées, messagerie…) et descendants (actualités, évènements, projets…), associé à du reporting et à de l’enrichissement de données (cf. partie V de ce mémoire).

Si on prend pour exemple l’application DansmaRue, mise en place par la mairie de Paris en 2013, celle-ci permet de transmettre les anomalies dans une rue comme les graffitis. 3.000 à 3.500 anomalies sont remontées par les Parisiens chaque mois(2).

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(1) Deloitte, Les Français et le smartphone en 2016 : une relation fusionnelle : https://www2.deloitte.com/fr/fr/pages/technology-media-and-telecommunications/articles/usages-mobiles-2016.html, 2016

(2) Chiffres 2015 : http://www.20minutes.fr/magazine/economie-collaborative/services-collaboratif/le-crowdsourcing-au-service-de-la-ville-24269/

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